Montréal.1

Nous y voilà, ce n'était pas une blague !

Nos premiers jours, nous avions l'impression de jouer à un jeu. On ne vit pas la découverte avec la même légerté lorsqu'on arrive dans un pays dans lequel on a le projet de rester un certain temps et qu'il faut reconstruire ici ce qu'on a quitté ailleurs.

Le Canada francophone, c'est assez troublant. Il y a la familiarité avec la langue qui facilite énormément les choses. Mais ici, on est en Amérique.

C'est génial.

Déjà, les 8 heures d'avion où l'on remonte le temps, ça déconnecte. Aussi, peut-être avons nous stagné dans le ciel 8 heures durant... et je ne sais pas où nous sommes.

Et puis il y a les burgers, les buildings, les fast-food un peu glauques, les cafés dans les verres en carton, le coca à volonté, les petits pavillons tout propres ...et devant le gros 4x4, les interminables avenues, les téléphones comme greffés à l'oreille, les escaliers extérieurs, la brique rouge, ... Mais tout ça, on connaît bien sûr. On est dans un film, on est dans un comics.

Voici notre errance en images, une errance toute d'émerveillement et de naïveté.